Environnement

Publié le jeudi 13 octobre 2022

Depuis 2017, la ville de Larmor-Plage mène avec détermination son action ambitieuse pour le développement durable et la réduction des consommations d’énergie. Celle-ci vient d’être accélérée encore pour répondre aux exigences de la crise énergétique qui touche particulièrement l’Europe. Comme dans la plupart des communes de France, la municipalité, dans la continuité de son action, a décidé des mesures immédiates. Le maire Patrice Valton présente aujourd’hui les 13 mesures du plan communal de sobriété énergétique.

 

Cette démarche de la ville s’inscrit dans le plan qui a été présenté par le gouvernement le 6 octobre appelant à la responsabilité de chacun et à la mobilisation générale pour parvenir aux économies d’énergie nécessaires. « La sobriété énergétique est une démarche qui vise à réduire les consommations d’énergie par des changements de comportements, de mode de vie et d’organisation collective » explique le maire. « Nous nous sommes donc interrogés sur les besoins de la ville pour ensuite adapter nos usages à ces besoins » précise-t-il. « Notre objectif est de responsabiliser chacun, et je sais que nous pouvons compter sur une totale implication des agents de la collectivité comme ceci a été le cas pendant la période Covid ; ils ont toute ma confiance pour mettre en œuvre le plan proposé ».

 

Larmor-Plage est déjà engagée depuis 2017 dans une démarche de réduction de la consommation des énergies.

Depuis 2017, la ville est résolument engagée dans une démarche qui vise à réduire les consommations d’énergie. Cet objectif est inscrit clairement dans le projet politique de territoire : « engager la commune dans la démarche de la transition écologique et énergétique comme celle de la circulation douce ».

 

  • La ville est engagée dans la démarche Cit’ergie. Après avoir obtenu en mars 2021 le label « Cap Cit’ergie », la municipalité œuvre activement dans ce sens avec l’ambition d’obtenir le label le plus élevé.

 

  • La ville est engagée depuis quatre ans dans une démarche de renouvellement de l’éclairage public. Environ 450 000 € sont provisionnés dans le budget prévisionnel chaque année depuis 2018, d’une part pour remplacer les armoires électriques anciennes, et d’autre part renouveler l’éclairage public ancien : sur les 2 500 ampoules 1 100, soit déjà près de la moitié, sont déjà passées en LED.
    • La municipalité propose de renforcer cette action et a prévu d’y consacrer une enveloppe supplémentaire de 900 000 € dans son budget prévisionnel afin d’anticiper les approvisionnements en matériels. En effet, beaucoup de communes européennes vont chercher à s’équiper de telle sorte que le marché sera évidemment plus compliqué en 2023.

 

  • La ville est engagée dans une démarche de rénovation des bâtiments publics :
    • Le bâtiment des Services techniques à hautes performances énergétiques en achèvement de construction (livraison prévue : juillet 2023)
    • Un nouveau complexe sportif regroupé à Ar Menez pour remplacer les installations vétustes et énergivores (Livraison attendue en 2026)
    • Isolation progressive des bâtiments publics les plus énergivores (notamment Mairie et Médiathèque) ; « cela devient une priorité de nos actions, et c’est pourquoi les budgets à venir se construisent en ce sens », indique le maire.

 

  • La municipalité forme ses agents à l’écoconduite (véhicules électriques et vélos électriques) ; cette politique vertueuse sera renforcée.

 

  • Le développement de la mobilité douce est une priorité de la municipalité ; les travaux concernant le développement des pistes cyclables se poursuivent (ligne Larmor-Plœmeur)

 

 

Un plan en 13 actions sans impact sur le service public

Après une étude approfondie de la consommation de la collectivité et des mesures proposées dans le cadre du plan national de sobriété énergétique, la municipalité propose 13 mesures à appliquer à court terme (c’est-à-dire immédiatement), à moyen terme (2023-2026), et à plus long terme (horizon 2030) :

 

  • À court terme :
    • Régulation de la température à 19° dans les bureaux occupés, les salles municipales et les écoles, à 14° dans les salles de sport
    • Installation de thermomètre dans les bureaux et salles communales afin que chacun puisse contrôler la température et l’hygrométrie de pièces
    • Réduction de la saison de chauffe (des vacances de la Toussaint à Pâques)
    • Interdiction des chauffages d’appoint
    • Formation et sensibilisation des agents aux écogestes ; le maire propose de nommer un agent référent et un élu référent pour accompagner les agents, élus et associations dans la maîtrise des consommations
    • Extinction de l’éclairage public de 22h à 6h00 du matin (sauf sur les axes principaux). La municipalité travaille sur un plan de sectorisation.
    • Mise en place d’un groupe de travail identifiant les trames noires qui représentent l’ensemble des corridors écologiques caractérisés par une certaine obscurité et empruntés par les espèces nocturnes. La lumière générée par les systèmes d’éclairage pendant la nuit peut en effet avoir de graves conséquences pour la biodiversité.
    • Extinction des monuments et façades (l’église et la mairie) à partir de 22h ; le maire invite également les commerçants à se mettre en conformité avec le futur RLP dont l’enquête publique débute le 15 novembre, et à éteindre les enseignes et les vitrines éclairées de 22h à 6h00
    • Poursuite des investissements sur l’éclairage LED et le remplacement des armoires électriques
    • Illuminations de Noël : « Nous allons réduire les plages horaires et les espaces alloués en veillant toutefois à ne pas perdre la magie de Noël » explique le maire. Ainsi, le toit lumineux du centre-ville et les sujets éclairés seront maintenus. En revanche, il n’y aura plus de guirlandes lumineuses en périphérie et notamment avenue Kennedy. Sur l’ensemble des décorations lumineuses, la durée est réduite : de 22h à 6h00 et de 00h00 à 6h00 les week-ends de Noël et de Nouvel an.

 

  • À moyen terme :
    • Généralisation de la pose des robinets thermostatiques sur les radiateurs à eau chaude
    • Remplacement des gros ballons d’eau chaude par des petits ballons d’eau chaude en fonction des demandes des usagers des bâtiments

 

  • À long terme :
    • Remplacement des chauffe-eaux à fuel ou au gaz par des chaufferies à bois et systèmes de panneaux solaires

 

 

Partager cette page sur :